Pouvoirs étranges d'un clairvoyant by Raymond Réant

Pouvoirs étranges d'un clairvoyant by Raymond Réant

Auteur:Raymond Réant [Réant, Raymond]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Sand & Tchou - 1983
Publié: 2014-10-01T22:00:00+00:00


Kirlian a-t-il photographié l’aura ?

L’iconographie antique représentait les personnages sacrés avec un voile doré, bien avant que les chrétiens ne figurent les saints nimbés d’un halo de lumière. Pour les hindous, une force nommée Kundalini voyage de «centre» en «centre» à travers le corps. Et c’est cette énergie, quel que soit le nom que les hommes lui ont donné, qui est également reproduite sur les fresques des temples, au Japon et en Inde. Au XVIe siècle Paracelse écrivait : « La force vitale n’est pas enfermée dans l’homme ; elle rayonne autour de lui comme une sphère lumineuse. »

L’ « aura » est sans doute l’une des plus vieilles croyances occultistes. Elle a été décrite, depuis bien longtemps déjà, par des personnes douées de facultés extrasensorielles comme une émanation colorée de forme ovoïde régulière, se rétrécissant vers les pieds. Elle s’étendrait de un centimètre à un mètre du corps, selon l’individu, et laisserait parfois échapper des rayons de lumière.

Or, cette croyance pourrait être une réalité. L’électronicien soviétique Semyon D. Kirlian inventa, en 1939, un appareil permettant d’enregistrer autour de l’organisme un rayonnement encore ignoré des scientifiques.

En mettant une plaque photosensible en contact avec l’objet à étudier (feuille d’arbre, main...), lui-même placé dans un champ électrique produit par un générateur à haute fréquence émettant 75000 à 200000 oscillations par seconde, Kirlian réussit à photographier une sorte de luminescence auréolant les corps animés ou inanimés[53].

Après avoir photographié des pièces de monnaie, du bois, du cuir, des feuilles..., Semyon Kirlian et sa femme Valentina remarquèrent que chaque substance avait un schéma énergétique particulier. Mais si la matière inerte montrait un rayonnement faible, continu et toujours semblable, la matière vivante offrait en revanche des images constellées de points scintillants et de flamboiements. Cette structure lumineuse semblait refléter son activité vitale.

Ces images sont surprenantes : des rayons de lumière jaillissent des feuilles, une main humaine ressemble à une galaxie brillante et colorée, des jets d’énergie étincelante giclent des doigts.

Les Kirlian notèrent que les éclairs blancs, bleus, rouges et dorés qui s’échappaient d’une feuille diminuaient lorsqu’elle était malade, pour disparaître totalement à sa mort. Avaient-ils mis en évidence un « corps-énergie », réfléchissant les déséquilibres de l’organisme vivant ? Ils expérimentèrent sur des centaines de feuilles provenant d’arbres et de plantes de différentes espèces et à chaque fois ils décelèrent les maladies avant que n’apparaissent sur l’arbre les symptômes pathologiques.

Puis ils photographièrent et filmèrent des hommes pour enregistrer ainsi une structure lumineuse qui apparaissait différente selon les pensées, les émotions, les humeurs et l’état de santé. Les images d’un individu physiquement souffrant sont vives et éclatantes. Lorsque la douleur se calme, l’intensité lumineuse diminue. Les clichés d’une personne tendue et surmenée indiquent une perte d’énergie en regard des photographies prises au moment où elle est au repos.

Pour le Pr. V. Inyushin[54], de l’université de Kirov, à Alma-Ata, la bioluminescence visible sur les photos n’est pas produite par «le changement des propriétés non électriques de l’organisme en propriétés électriques », comme l’ont suggéré les Kirlian, mais provient du «corps de plasma biologique».



Télécharger



Déni de responsabilité:
Ce site ne stocke aucun fichier sur son serveur. Nous ne faisons qu'indexer et lier au contenu fourni par d'autres sites. Veuillez contacter les fournisseurs de contenu pour supprimer le contenu des droits d'auteur, le cas échéant, et nous envoyer un courrier électronique. Nous supprimerons immédiatement les liens ou contenus pertinents.